Ces facteurs environnementaux qui influencent votre voix

Aurélie Lafontaine
11 nov.
2 min de lecture

Notre voix nous accompagne chaque jour : elle nous permet d’échanger, de travailler, d’exprimer nos émotions. Pourtant, elle est bien plus fragile qu’on le croit ! Au-delà des habitudes vocales et de la santé physique, l’environnement dans lequel nous vivons et travaillons peut grandement influencer la qualité et la fatigue vocale. En voici quelques-uns détaillés ci-dessous.

Image d’un homme présentant un trouble de la voix causé par des facteurs environnementaux tels que le bruit, la température, les changements de saisons et la qualité de l’air. Il semble ressentir de la fatigue vocale ou un enrouement liés à ces conditions. La qualité de sa voix en est affectée.

L’air que nous respirons et l'impact possible sur la voix

Un air trop sec est l’un des ennemis les plus fréquents de la voix. Il assèche les muqueuses du larynx et rend la vibration des cordes vocales plus difficile, ce qui peut entraîner de la fatigue, une sensation de tiraillement ou une voix plus rauque. À l’inverse, un taux d’humidité adéquat (environ 40%) aide à garder les tissus bien hydratés, ce qui aide à la vibration libre des cordes vocales.

Les polluants, la fumée de cigarette, les parfums forts, la poussière ou encore les produits chimiques peuvent aussi irriter les voies respiratoires et affecter la qualité vocale.

Le bruit ambiant

Parler dans un environnement bruyant (classe, restaurant, chantier, garderie, etc.) pousse souvent à hausser la voix sans s’en rendre compte. Cette surutilisation peut causer de la tension musculaire, de la fatigue vocale et, à long terme, des troubles comme les nodules ou les polypes.

Pour se protéger, il est utile d’amplifier la voix avec un micro, de réduire le bruit ambiant quand c’est possible, ou simplement de faire plus de pauses vocales. D'ailleurs, un orthophoniste peut réfléchir avec vous à modifier votre environnement pour réduire les risques de développer une dysphonie (trouble vocal).

La température et les saisons

Les variations de température, le froid et le chauffage intérieur assèchent aussi les muqueuses. L’hiver, on pense rarement à boire davantage d’eau, mais c’est pourtant une des meilleures façons de préserver la souplesse des cordes vocales. En été, la climatisation peut avoir le même effet asséchant, d’où l’importance d’une bonne hydratation.

En résumé

La voix est un instrument sensible à son environnement. En maintenant une bonne qualité de l’air, en évacuant les irritants et en adoptant des stratégies pour réduire la fatigue vocale, il est possible de préserver une voix claire et confortable, jour après jour.